Non à l'austérité ! / Voici maintenant six mois que François Hollande a été élu. Nous avons largement salué les premiers signes de la volonté politique du gouvernement d'agir pour les droits des femmes. La tenue prochaine du Comité interministérielle aux droits des femmes pour tracer la feuille de route gouvernementale du quinquennat, en est une nouvelle illustration.
Mais des signes ou grands rendez-vous, aussi importants soient-ils, ne peuvent suffire. Une politique pour l'égalité femmes-hommes ne sera efficace que si elle s'accompagne de moyens humains budgétaires conséquents. C'est pourquoi, Osez le féminisme ! s'est opposée à l'adoption du pacte budgétaire européen (TSCG) qui, par les limites qu'il fixe à l'intervention de l'Etat, contribue à faire de l'austérité la norme. Les droits des femmes requièrent de l'investissement public.
Or si pendant la campagne présidentielle, François Hollande a promis un service public de la petite enfance, aucun chiffre n'a été avancé en matière de création de places d'accueil du jeune enfant.
Le lancement en novembre de notre campagne "Places en crèche - la loterie ça suffit", s'inscris dans ce refus de l'austérité : en réclamant 500 000 places supplémentaires en crèche, Osez le féminisme ! se mobilise pour que l'action des pouvoirs publics et les moyens humains soient à la hauteur des besoins.
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