Ce mois-ci, démarrage de la coupe du monde. Au stade, dans les cafés devant les écrans ou en soirée foot-bière-pizza... une foule pas très mixte supporte son équipe. "Le foot, c'est pour les mecs, c'est bien connu !" Si une fille s'y intéresse, c'est qu'elle adore « mater » les joueurs et si elle y joue c'est qu'elle n'est pas très féminine... le ballon rond serait donc réservé aux hommes ?
Le sport, et notamment le foot, reste un symbole de la virilité. Il représente la force physique, apanage de l'homme, et non de la femme « fragile ». Que cela soit pour jouer ou le regarder, le foot est également un moyen de sociabilisation. La femme, traditionnellement cantonnée au foyer, n'est pas considéré à sa place dans ses moments d'échanges publics.
Pourtant, en Europe, les femmes y jouent depuis plus d'un siècle avec de nombreux obstacles... En Angleterre, en France ou encore en Allemagne, les fédérations masculines ont tenté d'empêcher la féminisation de ce sport.
En 1941, Vichy « interdit rigoureusement » sa pratique sous prétexte qu'elle est jugée « nocive pour les femmes ». En Allemagne, la fédération interdit aux femmes de jouer jusqu'en 1970. Encore aujourd'hui, le foot est interdit pour de nombreuses femmes. En Iran, c'est seulement depuis 1997 que les clubs de football ont officiellement droit à former les équipes de foot féminin dans les salles fermées. Pour certaines, jouer est un combat pour l'émancipation. Les femmes des « womens fighters » au Zanzibar luttent les mentalités pour pouvoir jouer (voir le film Zanzibar soccer queens). Cette lutte est un des symboles de leur émancipation.
Dans le sport comme au travail ou à la maison, l’égalité des femmes et des hommes pourtant souvent reconnue dans nombre de discours est encore difficile à obtenir dans les faits. La féminisation de sports comme le foot remet en question la vision convenue de la féminité et ne va pas sans obstacles. Le ballon... miroir des inégalités.
Le sport, et notamment le foot, reste un symbole de la virilité. Il représente la force physique, apanage de l'homme, et non de la femme « fragile ». Que cela soit pour jouer ou le regarder, le foot est également un moyen de sociabilisation. La femme, traditionnellement cantonnée au foyer, n'est pas considéré à sa place dans ses moments d'échanges publics.
Pourtant, en Europe, les femmes y jouent depuis plus d'un siècle avec de nombreux obstacles... En Angleterre, en France ou encore en Allemagne, les fédérations masculines ont tenté d'empêcher la féminisation de ce sport.
En 1941, Vichy « interdit rigoureusement » sa pratique sous prétexte qu'elle est jugée « nocive pour les femmes ». En Allemagne, la fédération interdit aux femmes de jouer jusqu'en 1970. Encore aujourd'hui, le foot est interdit pour de nombreuses femmes. En Iran, c'est seulement depuis 1997 que les clubs de football ont officiellement droit à former les équipes de foot féminin dans les salles fermées. Pour certaines, jouer est un combat pour l'émancipation. Les femmes des « womens fighters » au Zanzibar luttent les mentalités pour pouvoir jouer (voir le film Zanzibar soccer queens). Cette lutte est un des symboles de leur émancipation.
Dans le sport comme au travail ou à la maison, l’égalité des femmes et des hommes pourtant souvent reconnue dans nombre de discours est encore difficile à obtenir dans les faits. La féminisation de sports comme le foot remet en question la vision convenue de la féminité et ne va pas sans obstacles. Le ballon... miroir des inégalités.
Les articles du DOSSIER spécial "Coupe du Monde"
- Le football, un sport d’hommes ?
- La coupe du monde de foot... au féminin
- Etre footballeuse en Iran
Complément web du journal n°8
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