Samedi 12 juin, nous avons marché. Des milliers de femmes et d’hommes ont défilé dans les rues de Paris à l’occasion de la Marche Mondiale des Femmes. Après la fête des 40 ans du mouvement de libération des femmes le dimanche précédent, cet évènement est venu clore un printemps très féministe, du côté des mobilisations en tous cas. Car la Marche Mondiale des Femmes nous l’a rappelé : en matière de droits des femmes, les inégalités persistent dans les faits en France comme dans tous les pays du monde. En Afrique du Sud, où un adulte sur cinq est atteint par l’épidémie de VIH/sida, notamment dans les zones rurales, des dizaines de milliers de femmes sont violées chaque année. A l’occasion de la coupe du monde de football, Amnesty International a interpellé le gouvernement pour qu’il redouble d'efforts dans sa lutte contre les atteintes persistantes aux droits des femmes à la dignité et à l'égalité. Salaires, tâches ménagères, violences ou accès à la culture et à la citoyenneté : être femme, ici ou ailleurs, c’est de toute façon être en position d’infériorité. C’est ce qu’ont dénoncé les militantes et militants d’Osez le féminisme le 3 juin dernier en recouvrant les stations de métro parisiennes d’affiches interpellant les passantes et les passants. Les réactions ont été nombreuses et montrent que le sujet ne laisse pas indifférent les citoyennes et citoyens. A nous de faire en sorte que le politique s’en empare également et agisse pour améliorer les droits des femmes.
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