lundi 28 février 2011

7 mars à PALAISEAU, "Les Bureaux de Dieu" de Claire Simon puis débat

LUNDI 7 MARS A 20h30 AU CINÉPAL (18 avenue du 8 mai 1945 - 91120 Palaiseau)


Dans le film Les Bureaux de Dieu de Claire Simon, Djamila aimerait prendre la pilule parce que maintenant avec son copain c'est devenu sérieux. La mère de Zoé lui donne des préservatifs mais elle la traite de pute. Nedjma cache ses pilules au dehors, car sa mère fouille dans son sac. Hélène se trouve trop féconde. Clémence a peur. Adeline aurait aimé le garder, Margot aussi. Maria Angela aimerait savoir de qui elle est enceinte. Ana Maria a choisi l'amour et la liberté. 
Anne, Denise, Marta ,Yasmine, Milena sont les conseillères qui reçoivent, écoutent chacune se demander comment la liberté sexuelle est possible. Dans les bureaux de Dieu on rit, on pleure, on est débordées. On y danse, on y fume sur le balcon, on y vient, incognito, dire son histoire ordinaire ou hallucinante.


Ce film qui s'appuie sur des témoignages de femmes dans différents centres du planning familial entre 2000 et 2007 est avant tout un film SUR les femmes et sur cette liberté acquise depuis les lois Neuwirth (1967) et Veil (1975) d'avoir, ou non, un enfant. Mais s'agit-il réellement d'un droit acquis ?
S'il a été reconnu légalement que "la libération des femmes commence aux ventre" (Simone de Beauvoir - Le Deuxième sexe, 1949), on ne peut que s'inquiéter face à la fermeture progressive des centres IVG ( l'Ile de France a perdu 50 centres IVG soit près de 30% de sa capacité d'accueil de 1999 à 2005). Mais alors, comment interpréter cette régression ? Doit-on craindre une remise en cause d'un droit acquis il y a 35 ans ?

Pour la première fois, la MJC - Théâtre des 3 Vallées de Palaiseau et le Cinépal' ont souhaité s'associer pour soutenir un combat de femmes toujours aussi actuel : le droit à disposer de son corps. 
Cette rencontre se déroulera avec la présence d'intervenant-e-s des associations suivantes : 
- Osez Le Féminisme 91 !,
- Mouvement Français pour le Planning Familial 91
- Paroles de Femmes.

TARIF : 4 € / EN ESPÉRANT VOUS-Y RETROUVER NOMBREUSES ET NOMBREUX !
Informations, réservations : Cinépal' / 01 69 31 00 27

jeudi 17 février 2011

En Essonne, ça foot au féminin !

En 2010, la Fédération Française de Football (FFF) fêtait les 40 ans du football féminin au stade de Bondoufle (Essonne), avec Adriana Karembeu comme marraine de l’événement. Une femme de footballeur, curieuse reconnaissance du talent des joueuses ! Mais choisir l’Essonne était une façon de rappeler que l’un des meilleurs clubs évolue dans ce département. 
Créée la même année que l’officialisation du football féminin (1971), le Football club féminin de Juvisy évolue en première division depuis près de 25 ans. Six fois Championnes de France, en quart de finale de la Ligue des champions, Juvisy est régulièrement en tête du tableau. Des figures internationales comme Marinette Pichon ont participé aux victoires. Aujourd’hui, Gaëtane Thiney reçoit les éloges du sélectionneur des Bleues. A Juvisy, dans l’administration comme sur le terrain, c’est 100% féminin.
Mais le football féminin est loin de jouir du même statut que son équivalent masculin, et est déprécié malgré le palmarès de l’équipe nationale. Si la conjoncture favorise le développement du sport féminin, en dénonçant l’exclusion des femmes, le monde du football résiste. Le football féminin souffre d’une faible visibilité et draine peu de contrats publicitaires : on comprend le faible intérêt des dirigeants du football à la pratique féminine. 
Stéphanie Caradec
Osez le féminisme 91

Réunion le 22 février à Athis-Mons

Le dernier numéro d'Osez le féminisme spécial "sport" vient de sortir ; n'hésitez pas à le faire circuler, c'est sans modération. Eh oui, le sport est aussi un terrain de revendication féministe !


Et mardi 22 février, rendez-vous à 20h à Athis-Mons pour la prochaine réunion essonnienne
Au programme 8 mars, IVG et d'autres sujets tout aussi passionnants !
--> Les renseignements pour s'y rendre c'est ici 
--> L'évènement FB, c'est là 


Et dès 19h, la porte est ouverte pour discuter et manger ensemble.

Sortie du journal n°12 spécial sport

Le 8 mars prochain, c’est la journée mondiale des droits des femmes. On peut s’étonner de l’existence d’une seule et unique journée, étrangement consacrée à la moitié de l’humanité. Et les 364 jours restants ? Lancée par Clara Zetkin en 1917, cette journée est toutefois reconnue à présent dans le monde entier et médiatisée, elle permet donc d’être un porte-voix pour les revendications féministes. A condition que cette journée ne soit pas vidée de son sens… Devenue « journée de la galanterie », avec roses et autres bijoux offerts en cadeau ! Appelée trop souvent journée de « LA » femme, manière de réduire les femmes à un prétendu éternel féminin. Comme s’il existait « UNE » femme, sorte de modèle auquel chacune d’entre nous devrait se conformer.Il s’agit bien d’une journée mondiale des droits des femmes, les mots comptent. Le 8 mars, c’est l’occasion de faire le bilan : après avoir été l’objet d’une « Grande cause nationale » en 2010, on apprend que, la même année, les agressions contre les femmes sur la voie publique augmentent de 13%. En 2011, on observe encore des inégalités de salaire de 27% entre femmes et hommes, une répartition des tâches ménagères qui pèse à 80% sur les femmes, une répartition du pouvoir largement inégalitaire avec à peine 19% des femmes à l’Assemblée Nationale. Le 8 mars, c’est l’occasion de rappeler ces chiffres et d’interpeller les pouvoirs publics pour leur dire : il faut que ça change ! 

Osez le féminisme