1) En France, combien de femmes sont violées chaque année ?
o 150 o 600 o 7 000 o 75 000
2) La victime connait l’agresseur dans :
o 2 cas sur 10 o 4 cas sur 10 o 6 cas sur 10 o 8 cas sur 10
3) Sur 100 viols, combien n’incluent-ils pas de violence physique préalable ?
o 0 o 25 o 50 o 75
4) En cas de viol, le procès est toujours jugé à la Cour d’Assises.
o Vrai o Faux
5) En cas de viol, la Sécurité Sociale prend en charge les soins physiques à hauteur de :
o 100% o 65% o 40% o 25%
http://www.contreleviol.fr/
VIOLS – FEMMES – INFORMATIONS 0 800 05 95 95
Réponses
1) 75 000 femmes sont violées chaque année (200 femmes par jour, 1 toutes les 7 minutes) ça fait beaucoup pour des cas isolés !
2) Dans 8 cas sur 10, la victime connait l'agresseur (famille, collègue, voisin...)
3) Dans 50% des viols, il n'y a pas de violence physique
4) Si le procureur décide de requalifié la plainte en agression sexuelle, le jugement passe à la Cour correctionnelle. Nous demandons les Assises pour tous les viols, afin d'avoir le temps des audiences pour rendre justice.
5) La sécurité social prend en charge 65% des soins délivrés par un médecin. Nous demandons 100% de prise en charge y comprend dans un processus de suivi de victimologie.
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 24 novembre 2011
Communiqué de presse - Viol : la honte doit ENCORE changer de camp !
Viol : la honte doit ENCORE changer de camp !
Le 25 novembre 2011, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Osez le féminisme !, le CFCV et Mix-Cité organisent un rassemblement contre le viol à 18 heures, place Igor Stravinsky (Paris 4e). En Essonne, rendez-vous dès 17 heures, place des terrasses de l'agora à Evry, pour une action coup de poing.
Il y a un an, le Collectif féministe contre le viol, Mix-Cité et Osez le féminisme lançaient une campagne contre le viol intitulée « Viol, la honte doit changer de camp ! ». Le manifeste a été signé par près de 40 000 personnes (www.contreleviol.fr). Première action de l'antenne essonnienne, les militantes et militants du 91 ont décidé de marquer le coup et d'organiser un réel évènement à Evry.
Malgré des affaires récentes, le viol est toujours entouré de tabous, la parole des femmes victimes n'est toujours pas entendue. Les victimes de viol sont dénigrées et accusées.
Aujourd'hui, seules 10 % des 75 000 femmes violées chaque année en France portent plainte et à peine 2 % des violeurs sont condamnés. Nous refusons la culpabilité qu’on veut faire peser sur les femmes. La honte doit changer de camp !
Osez le féminisme 91 ! organise une action coup de poing :
vendredi 25 novembre à 17h
place des terrasses de l'agora à Evry (91)
L'objectif de l'action est de rendre visible la question du viol dans le débat public. Le rassemblement à Paris permettra en plus d'interpeller les candidates et les candidats aux élections présidentielles sur des engagements précis par une Lettre ouverte.
Nous exigeons notamment des moyens financiers supplémentaires des pouvoirs publics pour une meilleure prise en charge des victimes, des mesures de prévention dès le plus jeune âge, la formation des professionnel-les et un soutien des associations qui aident et accompagnent les victimes.
mercredi 9 novembre 2011
Réunion de novembre
La prochaine réunion d'Osez le féminisme 91 ! se tiendra le 15 novembre à 20h à Viry Chatillon (au 31 rue Henri Barbusse)*.
Au programme, actu féministe, le "quart-d'heure anti-sexiste", la clôture de la campagne contre le viol et la préparation de l'action du 25 novembre.
On vous attends nombreuses et nombreux dès 19h pour notre buffet participatif.
* Pour aller à la salle non loin de la mairie, 31 rue Henri Barbusse (15mn de marche de la gare / proche de la départementale 445)
Au programme, actu féministe, le "quart-d'heure anti-sexiste", la clôture de la campagne contre le viol et la préparation de l'action du 25 novembre.
On vous attends nombreuses et nombreux dès 19h pour notre buffet participatif.
* Pour aller à la salle non loin de la mairie, 31 rue Henri Barbusse (15mn de marche de la gare / proche de la départementale 445)
dimanche 6 novembre 2011
6000 manifestant-e-s contre les violences faites aux femmes
Samedi 5 novembre, 6 000 personnes ont défilé dans Paris contre les violences faites aux femmes, sous le mot d'ordre : "Au pays des droits de l'Homme, où sont les droits des femmes ?"
Osez le féminisme et son antenne essonnienne participaient bien sûr au cortège.
L'ensemble des associations, syndicats et partis politiques appelant à cette manifestation cherchaient à mettre en avant que pour lutter contre les violences, pour signifier l’interdit, il faut des lois à la fois ambitieuses et pleinement mises en oeuvre. Il faut donc avoir la ferme volonté politique de voter des lois efficaces et de les appliquer en se fixant comme tout premier objectif d’informer, de sensibiliser, de convaincre.
Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne, une loi cadre contre les violences faites aux femmes.
Nous exigeons des campagnes d'information et de sensibilisation, des formations aux professionnels concernés, la protection de toutes les femmes menacées de violences, une législation efficace contre le harcèlement sexuel, la délivrance de titres de séjours aux femmes étrangères victimes de violences, l'application des textes relatifs au statut de réfugié pour les persécutions liées au genre, une politique de pénalisation du client de la prostitution et l'abrogation du délit de racolage, une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger et la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.
Nous exigeons aussi que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. Nous exigeons qu’une commission de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des parlementaires et des associations de défense des droits des femmes.
Enfin nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées, ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre !
jeudi 3 novembre 2011
Collage pluvieux Mademoiselle, la case en trop !
En Essonne et dans plusieurs villes de France cette nuit les affiches de la campagne "Mademoiselle, la case en trop" ont recouvert les panneaux d'affichage. En Ile de France, nous avons fait double coup en y associant l'appel à la manif de samedi.
Rendez-vous à 14h30 samedi à Bastille (Paris) et en attendant, une seule adresse : www.madameoumadame.fr
mercredi 2 novembre 2011
Manif nationale contre les violences faites aux femmes
Samedi 5 novembre, rendez-vous toutes et tous dans la rue pour montrer que nous restons mobilisé-e-s face aux violences faites aux femmes.
Manifestation à l'appel du CNDF (Collectif National des Droits des Femmes) dont Osez le féminisme ! est signataire.
jeudi 20 octobre 2011
Sortie du journal n°16 "femmes migrantes"
Dénonçant toutes les violences. Les violences faites aux femmes touchent tous les milieux sociaux, tous les âges. Elles peuvent être physiques, sexuelles, économiques ou psychologiques. Quelles que soient les formes de violence (viol, violence au sein du couple, harcèlement au travail, mutilations génitales, etc.), toutes sont commises sur des femmes parce que femmes.
Ces violences ne sont pas le fait d’histoires individuelles mais bien une résultante d’un système social, créateur de rôles traditionnels dévolus aux hommes et aux femmes, qui prive celles-ci de leur autonomie et restreint leurs libertés. Osez le féminisme combat toutes les violences, qu’elles soient symboliques - comme l’est la civilité mademoiselle, marque de sexisme ordinaire - ou physiques. C’est un véritable sujet de société dont il est plus qu’urgent de s’emparer.
Des avancées législatives ont eu lieu, comme la loi du 9 juillet 2010, mais nous demandons à ce qu’une véritable politique de lutte contre ces violences soit instaurée ; que des moyens soient affectés afin que la loi soit enfin mise en oeuvre, de même que des mesures de prévention.
Aussi, nous vous invitons à venir manifester à nos cotés le 5 Novembre à Paris en compagnie d’une soixantaine d’organisations afin de dénoncer ces violences et exiger enfin des mesures concrètes.
mercredi 19 octobre 2011
Osez le féminisme 91 se constitue en association !
Après un an d'existence, l'antenne essonnienne d'Osez le féminisme ! devient une association. Lors de l'Assemblée Générale à Juvisy, le mardi 18 octobre, plus d'une vingtaine de féministes s'est réunie pour discuter de notre manière de fonctionner. Ainsi, nous créons un Conseil d'admnistration élu par l'Assemblée générale et composé actuellement de 11 personnes.
samedi 15 octobre 2011
vendredi 7 octobre 2011
Carton rouge aux propos sexistes!
Incitation au harcèlement sexuel et décrédibilisation de la parole des victimes de viol :
ils se lâchent encore, les femmes trinquent toujours !
ils se lâchent encore, les femmes trinquent toujours !
Osez le féminisme organise une action symbolique devant RMC aujourd’hui à 18h30.
Osez le féminisme ! s’était élevée en mai dernier contre l’avalanche de propos sexistes en marge de l’affaire DSK. Nous avions déjà dénoncé le sexisme décomplexé qui persiste dans notre pays, ainsi que la relativisation permanente des violences faites aux femmes.
Quatre mois et demi plus tard, nous constatons que la situation n’a pas évolué.
Des propos justifiant les violences sexuelles ont été tenus dans l’émission « Moscato Show » le 3 octobre dernier sur RMC. Voici ce que chacune et chacun a pu entendre : « Tout le monde l’a fait. T’es là t’es en petite tenue : la femme de chambre elle rentre, t’as le chichi sur le côté, ça c’est ta spécialité », « On est un peu emmerdé quand on parle de ça, mais on a tous fait des horreurs », « on sort la truite et bam-bam, deux coups sur le radis » ou encore que c’est ce qui permet de souder un groupe sportif et que « c’est peut-être ça qui manque à l’équipe de France ».
Hier dans l’émission de Pascale Clark sur France Inter, Ivan Levaï a expliqué que pour qu’il y ait viol, il fallait « un couteau ou un pistolet » et que 10% des plaintes pour viol relevaient du « fantasme ».
Ces propos nous révulsent.
Osez le féminisme ! s’était élevée en mai dernier contre l’avalanche de propos sexistes en marge de l’affaire DSK. Nous avions déjà dénoncé le sexisme décomplexé qui persiste dans notre pays, ainsi que la relativisation permanente des violences faites aux femmes.
Quatre mois et demi plus tard, nous constatons que la situation n’a pas évolué.
Des propos justifiant les violences sexuelles ont été tenus dans l’émission « Moscato Show » le 3 octobre dernier sur RMC. Voici ce que chacune et chacun a pu entendre : « Tout le monde l’a fait. T’es là t’es en petite tenue : la femme de chambre elle rentre, t’as le chichi sur le côté, ça c’est ta spécialité », « On est un peu emmerdé quand on parle de ça, mais on a tous fait des horreurs », « on sort la truite et bam-bam, deux coups sur le radis » ou encore que c’est ce qui permet de souder un groupe sportif et que « c’est peut-être ça qui manque à l’équipe de France ».
Hier dans l’émission de Pascale Clark sur France Inter, Ivan Levaï a expliqué que pour qu’il y ait viol, il fallait « un couteau ou un pistolet » et que 10% des plaintes pour viol relevaient du « fantasme ».
Ces propos nous révulsent.
Il est scandaleux que, sur les principales radios de France, à heure de grande écoute, il soit possible d’avouer avoir été auteur de violences sexuelles ou avoir eu connaissance de faits relevant de violences sexuelles sans les avoir jamais dénoncées, en toute impunité. Le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre a dû s'expliquer face aux accusations de harcèlement sexuel par une femme de chambre de leur hôtel dont font l’objet trois de ses joueurs. Si cette histoire est prise très aux sérieux outre-manche, il en est tout autrement en France.Il est scandaleux qu’il soit possible de colporter de telles contre-vérités sur le viol sans qu’à aucun moment ces propos ne soient contredits.
L’absence de réaction du CSA ou de nos dirigeants politiques face à la minoration des violences sexuelles est intolérable. Osez le féminisme ! rappelle que 75 000 femmes sont violées chaque année en France. Les violences sexuelles ne relèvent pas du fait divers mais du phénomène de société. Elles ne relèvent pas de la plaisanterie ou du fantasme, mais de la justice. Le viol est un crime.
Osez le féminisme ! exige que la justice se penche sur les pratiques évoquées pendant l’émission de RMC afin que toute la lumière soit faite. Des membres de l’association Osez le féminisme ! saisiront la HALDE et le CSA dans les prochains jours.
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